Les patients atteints de spasticité désirent un soulagement durable de leurs symptômes

Les patients atteints de spasticité désirent un soulagement durable de leurs symptômes

Enquête internationale présentée lors de la conférence TOXINS 2019 :
la spasticité, un fardeau invisible1
Paris (France), 18 janvier 2019 – Ipsen (Euronext : IPN ; ADR : IPSEY) présente aujourd’hui, à l’occasion de la conférence TOXINS, les résultats d’une enquête internationale mettant en évidence le fardeau invisible de la spasticité et la nécessité d’un soulagement symptomatique plus long1. La spasticité, qui touche 12 millions de personnes dans le monde2, est l’un des symptômes les plus fréquents et handicapants associés aux maladies neurologiques chez l’adulte (accident vasculaire cérébral, traumatisme crânien, etc.). Il se caractérise par une hypertonie ou raideur musculaire3. Cette enquête, au cours de laquelle 615 personnes des 6 pays participants ont été interrogées, confirme que la spasticité a un impact majeur sur la capacité à effectuer les tâches quotidiennes, notamment porter des objets, marcher et conduire, et réduit l’autonomie dans son ensemble.
L’enquête1 montre également que la spasticité a un impact sur la vie professionnelle (22 % des patients interrogés ne travaillent pas), la sexualité et la confiance en soi. Pour 94 % des patients interrogés, le traitement par toxine botulique de type A a permis d’améliorer la qualité de vie. L’injection de toxine botulique est l’un des traitements de référence de la spasticité qui agit en bloquant la transmission neuromusculaire4.
Le Docteur Alexandre Lebeaut, Vice-Président Exécutif, Recherche & Developpement et Chief Scientific Officer, Ipsen a déclaré : « La spasticité n’est pas toujours le premier symptôme pris en charge chez les adultes et les enfants atteints de troubles du système nerveux central. Mais c’est celui dont l’impact sur les principaux aspects de la vie quotidienne auprès des patients et des soignants s’installe sur le long terme et de manière chronique. Pour bien soigner un patient, il faut mettre à sa disposition des traitements efficaces qui permettent de contrôler les symptômes et améliorer sa qualité de vie ».
Cette enquête1, réalisée en association avec Carenity, une plate-forme de social media destinée aux personnes atteintes de maladies chroniques, met également en évidence les problèmes pratiques liés à la spasticité et à son traitement. La plupart des patients (78 %) doivent s’arrêter de travailler du fait de leurs symptômes. Le traitement représente un coût financier important qui s’élève à 150 euros par injection. 9 personnes interrogées sur 10 souhaitent bénéficier de plus longues périodes asymptomatiques afin d’améliorer leur qualité de vie. Une analyse intermédiaire de l’étude de Phase IV ULIS-III5 sur les intervalles de traitement sera présentée lors de la conférence TOXINS 2019.
Le Docteur Jorge Jacinto, PM&R Senior Consultant, Chef du service de neuro-rééducation de l’adulte, Centro de Medicina de Reabilitação de Alcoitão, Portugal, a conclu : « L’enquête Carenity, ainsi que les études observationnelles comme ULIS-III5, fournissent aux cliniciens des données précieuses sur les patients. Elle permettra non seulement d’avoir une vue d’ensemble du fardeau que représente la spasticité, mais également de repenser le paradigme de traitement et ce, afin d’améliorer la qualité de vie des patients et des aidants. »
Ipsen présentera les résultats de cette enquête à travers 4 des 50 posters à l’occasion de la conférence TOXINS 2019 qui se tiendra à Copenhague, notamment :

  • Burden of spasticity among patients and caregivers: results of a multinational survey; Patel et al.
  • The patients’ perspective on botulinum neurotoxin A treatment: results of a multinational survey for patients with spasticity; Bahroo et al.
  • Fewer injections of botulinum toxin type A for treatment of spasticity are perceived as beneficial by both patients and caregivers; Wein et al.
  • Time to retreatment with botulinum toxin A in upper limb spasticity management: upper limb international spasticity (ULIS)-III study interim analysis; Turner-Stokes et al.

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