L’histoire de Lily May : Vivre avec un gliome pédiatrique de bas grade - Global

L’histoire de Lily May : Vivre avec un gliome pédiatrique de bas grade

L’histoire de Lily May : Vivre avec un gliome pédiatrique de bas grade

Lily May est une petite fille de sept ans dynamique et déterminée, qui adore la gymnastique et le golf. Mais comme pour de nombreux enfants atteints d’un gliome pédiatrique de bas grade (pLGG, de l’anglais « peditraic low-grade glioma »), son quotidien a été bouleversé par cette tumeur cérébrale rare. Bien que l’incidence mondiale demeure inconnue1, le pLGG est une tumeur cérébrale infantile rare, avec environ 700 enfants diagnostiqués dans l’UE-5* chaque année2.

Lianna, la mère de Lily May, se souvient des premiers signes inquiétants qui se sont manifestés.

« J’ai su que quelque chose clochait dès l’âge de quatre semaines, car Lily May passait des heures à pleurer, on aurait dit qu’elle souffrait. » – Lianna

Après des mois d’inquiétude et de nombreuses visites chez le médecin, le diagnostic d’un gliome des voies optiques a été posé. Ce type de pLGG est une tumeur rare du nerf optique, représentant environ 5 % des tumeurs cérébrales infantiles3. Le médecin de Lily May l’a même qualifié de « découverte unique dans sa carrière. » 

Le fardeau caché des tumeurs bénignes

Malgré leur classification bénigne, les pLGG sont progressifs et susceptibles de causer des dommages importants à long terme, à mesure qu’ils se développent. C’est une réalité pour de nombreux enfants vivant avec un pLGG.

La tumeur de Lily May a provoqué la quasi-cécité de son œil gauche, une vision périphérique limitée et une fatigue chronique. Le pLGG peut engendrer une multitude d’autres handicaps, notamment des complications fonctionnelles et des symptômes neurologiques, conduisant souvent à des retards de développement4.

Au fardeau de sa maladie se rajoute la lourdeur de sa prise en charge.Les premières années de Lily May ont été marquées par des rendez-vous fréquents à l’hôpital et de nombreuses interventions médicales. Lorsque sa tumeur a de nouveau grossi après deux ans, le cycle de soins intensifs s’est poursuivi. En raison de ces importants impératifs médicaux, Lianna n’a pas pu retourner au travail, ce qui a considérablement bouleversé le quotidien de la famille.

Du fait de leur localisation, de nombreux pLGG ne peuvent pas être complètement retirés par une intervention chirurgicale5, ce qui induit un cycle de traitement et des chirurgies souvent invasives. Le contrôle de la croissance de la tumeur ainsi que les complications importantes liées au traitement tout au long de l’enfance sont une réalité pour les familles, qui affecte tous les pans du développement des enfants et génèrent des problèmes de santé tout au long de leur vie6. Les activités essentielles de l’enfance, telles que l’école, le sport et les interactions sociales, sont souvent mises de côté7. Les innombrables visites de Lily May à l’hôpital ont et continueront d’avoir un impact majeur sur sa vie sociale et son enfance plus largement.

Sur le plan psychologique, les parents portent également un fardeau immense, pris entre leurs inquiétudes concernant l’impact de la tumeur sur la santé et le bien-être de leur enfant, et la pression liée à la prise de décisions médicales cruciales pouvant influencer son avenir6.

« Votre vision de la vie est complètement transformée. Vous voulez protéger votre enfant, et vous allez faire tout ce qu’il faut pour qu’il survive. » – Lianna

Une formidable résilience face aux défis

Malgré ces immenses obstacles, les enfants vivant avec le pLGG, comme Lily May, font souvent preuve d’une résilience admirable et sont déterminés à vivre une vie normale. Lily May poursuit ses passions et profite de chaque instant, avec la volonté forte d’être comme tous les autres enfants, tout en grandissant avec la conscience que sa maladie la rend différente.

Ipsen s’engage à soutenir la communauté pLGG et à mieux faire connaître cette maladie complexe. Nous croyons que chaque enfant mérite de vivre une enfance heureuse et saine, en continuant à faire ce qui le rend heureux, et en s’épanouissant pleinement jusqu’à l’âge adulte.

* France, Espagne, Royaume-Uni, Allemagne, Italie.

[1] Moreira, D. C., Bouffet, E., & Qaddoumi, I. (2024). The greatest challenge for pediatric low-grade glioma. Neuro-oncology, 26 ( 5 ), 975–976. https://doi.org/10.1093/neuonc/noae004


[2]Les estimations de l’incidence et de la prévalence annuelles pour la population de patients concernés dans l’UE-4 et au Royaume-Uni se basent sur les calculs d’Ipsen à partir de données accessibles au public (Eurostat, population < 25 ans ; Global Burden of Disease 2019 ; Desandes et al. Incidence and survival of children with central nervous system primitive tumors in the French National Registry of Childhood Solid Tumors. Neuro Oncol. 2014 Jul;16 ( 7 ):975-83. doi: 10.1093/neuonc/not309; Qaddoumi et al. Outcome and prognostic features in pediatric gliomas: a review of 6212 cases from the Surveillance, Epidemiology, and End Results database. Cancer. 2009 Dec 15;115 ( 24 ) :5761-70. doi: 10.1002/cncr.24663)

[3] Rajagopal, R., Khan, M., Lethbridge, R., Lee, G., Lee, S., Dyke, J., Fabian, V., McGrath, A., Taylor, M., Jacoby, P., Endersby, R., Nagabushan, S., & Gottardo, N. G. (2023). Long-term outcomes of symptomatic optic pathway glioma: 32-year experience at a single Western Australian tertiary pediatric oncology center. Frontiers in oncology, 13, 1157909. https://doi.org/10.3389/fonc.2023.1157909


[4] Roka, K., Scheinemann, K., Avula, S., Maduro, J. H., Thomale, U. W., Sehested, A., & Schouten-Van Meeteren, A. Y. N. (2024). European standard clinical practice recommendations for primary pediatric low-grade gliomas. EJC Paediatric Oncology, 4, 100169. https://doi.org/10.1016/j.ejcped.2024.100169


[5] Ryall, S., Tabori, U., & Hawkins, C. (2020). Pediatric low-grade glioma in the era of molecular diagnostics. Acta neuropathologica communications, 8(1), 30. https://doi.org/10.1186/s40478-020-00902-z


[6] Zelt S, Cooney T, Yu S, Daral S, Krebs B, Markan R, Manley P, Kieran M, Govinda Raju S. Disease burden and healthcare utilization in pediatric low-grade glioma: A United States retrospective study of linked claims and electronic health records. Neurooncol Pract. 2024 Apr;27(11):5. doi: 10.1093/nop/npae037. PMID: 39279771; PMCID: PMC11398936.


[7] Pediatric Brain Tumor Foundation. (2024). Pediatric Low-Grade Gliomas (PLGG)—Voice of the Patient Report.

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