Global

Lily May est une petite fille de sept ans dynamique et déterminée, qui adore la gymnastique et le golf. Mais comme pour de nombreux enfants atteints d’un gliome pédiatrique de bas grade (pLGG, de l’anglais « peditraic low-grade glioma »), son quotidien a été bouleversé par cette tumeur cérébrale rare. Bien que l’incidence mondiale demeure inconnue1, le pLGG est une tumeur cérébrale infantile rare, avec environ 700 enfants diagnostiqués dans l’UE-5* chaque année2.

Lianna, la mère de Lily May, se souvient des premiers signes inquiétants qui se sont manifestés.

« J’ai su que quelque chose clochait dès l’âge de quatre semaines, car Lily May passait des heures à pleurer, on aurait dit qu’elle souffrait. » – Lianna

Après des mois d’inquiétude et de nombreuses visites chez le médecin, le diagnostic d’un gliome des voies optiques a été posé. Ce type de pLGG est une tumeur rare du nerf optique, représentant environ 5 % des tumeurs cérébrales infantiles3. Le médecin de Lily May l’a même qualifié de « découverte unique dans sa carrière. » 

Le fardeau caché des tumeurs bénignes

Malgré leur classification bénigne, les pLGG sont progressifs et susceptibles de causer des dommages importants à long terme, à mesure qu’ils se développent. C’est une réalité pour de nombreux enfants vivant avec un pLGG.

La tumeur de Lily May a provoqué la quasi-cécité de son œil gauche, une vision périphérique limitée et une fatigue chronique. Le pLGG peut engendrer une multitude d’autres handicaps, notamment des complications fonctionnelles et des symptômes neurologiques, conduisant souvent à des retards de développement4.

Au fardeau de sa maladie se rajoute la lourdeur de sa prise en charge.Les premières années de Lily May ont été marquées par des rendez-vous fréquents à l’hôpital et de nombreuses interventions médicales. Lorsque sa tumeur a de nouveau grossi après deux ans, le cycle de soins intensifs s’est poursuivi. En raison de ces importants impératifs médicaux, Lianna n’a pas pu retourner au travail, ce qui a considérablement bouleversé le quotidien de la famille.

Du fait de leur localisation, de nombreux pLGG ne peuvent pas être complètement retirés par une intervention chirurgicale5, ce qui induit un cycle de traitement et des chirurgies souvent invasives. Le contrôle de la croissance de la tumeur ainsi que les complications importantes liées au traitement tout au long de l’enfance sont une réalité pour les familles, qui affecte tous les pans du développement des enfants et génèrent des problèmes de santé tout au long de leur vie6. Les activités essentielles de l’enfance, telles que l’école, le sport et les interactions sociales, sont souvent mises de côté7. Les innombrables visites de Lily May à l’hôpital ont et continueront d’avoir un impact majeur sur sa vie sociale et son enfance plus largement.

Sur le plan psychologique, les parents portent également un fardeau immense, pris entre leurs inquiétudes concernant l’impact de la tumeur sur la santé et le bien-être de leur enfant, et la pression liée à la prise de décisions médicales cruciales pouvant influencer son avenir6.

« Votre vision de la vie est complètement transformée. Vous voulez protéger votre enfant, et vous allez faire tout ce qu’il faut pour qu’il survive. » – Lianna

Une formidable résilience face aux défis

Malgré ces immenses obstacles, les enfants vivant avec le pLGG, comme Lily May, font souvent preuve d’une résilience admirable et sont déterminés à vivre une vie normale. Lily May poursuit ses passions et profite de chaque instant, avec la volonté forte d’être comme tous les autres enfants, tout en grandissant avec la conscience que sa maladie la rend différente.

Ipsen s’engage à soutenir la communauté pLGG et à mieux faire connaître cette maladie complexe. Nous croyons que chaque enfant mérite de vivre une enfance heureuse et saine, en continuant à faire ce qui le rend heureux, et en s’épanouissant pleinement jusqu’à l’âge adulte.

* France, Espagne, Royaume-Uni, Allemagne, Italie.

[1] Moreira, D. C., Bouffet, E., & Qaddoumi, I. (2024). The greatest challenge for pediatric low-grade glioma. Neuro-oncology, 26 ( 5 ), 975–976. https://doi.org/10.1093/neuonc/noae004


[2]Les estimations de l’incidence et de la prévalence annuelles pour la population de patients concernés dans l’UE-4 et au Royaume-Uni se basent sur les calculs d’Ipsen à partir de données accessibles au public (Eurostat, population < 25 ans ; Global Burden of Disease 2019 ; Desandes et al. Incidence and survival of children with central nervous system primitive tumors in the French National Registry of Childhood Solid Tumors. Neuro Oncol. 2014 Jul;16 ( 7 ):975-83. doi: 10.1093/neuonc/not309; Qaddoumi et al. Outcome and prognostic features in pediatric gliomas: a review of 6212 cases from the Surveillance, Epidemiology, and End Results database. Cancer. 2009 Dec 15;115 ( 24 ) :5761-70. doi: 10.1002/cncr.24663)

[3] Rajagopal, R., Khan, M., Lethbridge, R., Lee, G., Lee, S., Dyke, J., Fabian, V., McGrath, A., Taylor, M., Jacoby, P., Endersby, R., Nagabushan, S., & Gottardo, N. G. (2023). Long-term outcomes of symptomatic optic pathway glioma: 32-year experience at a single Western Australian tertiary pediatric oncology center. Frontiers in oncology, 13, 1157909. https://doi.org/10.3389/fonc.2023.1157909


[4] Roka, K., Scheinemann, K., Avula, S., Maduro, J. H., Thomale, U. W., Sehested, A., & Schouten-Van Meeteren, A. Y. N. (2024). European standard clinical practice recommendations for primary pediatric low-grade gliomas. EJC Paediatric Oncology, 4, 100169. https://doi.org/10.1016/j.ejcped.2024.100169


[5] Ryall, S., Tabori, U., & Hawkins, C. (2020). Pediatric low-grade glioma in the era of molecular diagnostics. Acta neuropathologica communications, 8(1), 30. https://doi.org/10.1186/s40478-020-00902-z


[6] Zelt S, Cooney T, Yu S, Daral S, Krebs B, Markan R, Manley P, Kieran M, Govinda Raju S. Disease burden and healthcare utilization in pediatric low-grade glioma: A United States retrospective study of linked claims and electronic health records. Neurooncol Pract. 2024 Apr;27(11):5. doi: 10.1093/nop/npae037. PMID: 39279771; PMCID: PMC11398936.


[7] Pediatric Brain Tumor Foundation. (2024). Pediatric Low-Grade Gliomas (PLGG)—Voice of the Patient Report.

Lors d’une récente conversation, le professeur Björn Fischler, hépatologue pédiatrique à l’Institut Karolinska en Suède, et Laure Dorey, directrice de l’association française de patients AMFE et mère d’un enfant atteint d’atrésie des voies biliaires (AVB), ont échangé sur la réalité de la vie avec une maladie rare du foie (MRF) et sur l’importance d’un dépistage précoce. 

Les MRF, notamment la cholestase intrahépatique familiale progressive (PFIC), le syndrome d’Alagille et l’AVB, sont des maladies chroniques et complexes qui ont un impact profond sur les enfants et leurs familles. 

ouvent, dans le cas des MRF, l’écoulement de la bile du foie vers le tube digestif est perturbé, une affection appelée cholestase. Lorsque la bile reste piégée dans le foie, elle provoque une inflammation, pouvant entraîner des cicatrices et une dégradation progressive de la fonction hépatique.i Les acides biliaires, composants clés de la bile, peuvent s’accumuler dans le sang, pénétrer la peau et irriter les terminaisons nerveuses.ii,iii 

L’un des défis du diagnostic des MRF est que les premiers symptômes peuvent être subtils ou trompeurs. Des signes tels que des selles décolorées, une jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux) ou un prurit (démangeaisons) sont souvent négligés ou confondus avec des affections infantiles plus courantes.iv 

« Les signes les plus importants chez le très jeune enfant seraient la jaunisse… Chez un nourrisson un peu plus âgé, il peut s’agir de démangeaisons ou de prurit. » – Professeur Björn Fischler  

Dans l’AVB, le facteur temps est essentiel. Une chirurgie permettant de rétablir l’écoulement de la bile dans les premières semaines de vie peut considérablement améliorer le pronostic.v Pour la PFIC, un diagnostic précoce permet de mettre en place des plans de soins personnalisés, capables de soulager les symptômes invalidants de prurit et de préserver la fonction hépatique.vi 

L’impact des MRF va au-delà de la santé physique. Les enfants souffrant d’un prurit intense rencontrent souvent des difficultés de sommeil, d’appétit, de croissance et d’énergie.vii « Ils ne dorment pas la nuit, peut-être qu’ils ne mangent pas correctement, et peut-être qu’ils ne grandissent pas correctement », explique le professeur Fischler. « Ils ont donc tendance à être un peu plus faibles et moins motivés pour pratiquer différentes activités. »  

Ces difficultés touchent également toute la famille. Les parents sont souvent confrontés à un stress émotionnel, à un manque de sommeil et à des exigences de soins constantes. 
« C’est en réalité préjudiciable à l’ensemble du système familial », ajoute-t-il.  

Soutenir les familles avec des informations claires, fiables et des soins cohérents est essentiel. Les MRF sont complexes, ce qui signifie que les aidants doivent être bien informés et proactifs pour défendre efficacement les besoins de leur enfant. L’accès à une information de confiance et une communication ouverte permet aux familles de se sentir plus confiantes et mieux préparées à gérer la prise en charge.  

« Les parents doivent sentir qu’ils sont écoutés et qu’ils sont soutenus. » – Laure Dorey  

Ipsen s’engage à améliorer les résultats pour les personnes touchées par les maladies rares du foie. En travaillant main dans la main avec la communauté, nous approfondissons notre compréhension de ce qui compte le plus pour les familles et de la manière de répondre au mieux à leurs besoins. Grâce à cette collaboration, nous nous efforçons d’améliorer la vie et de transformer l’avenir des personnes vivant avec une maladie rare du foie. 

Le professeur Björn Fischler et Laure Dorey ont été rémunérés par Ipsen pour leur temps. 

« La fatigue est tellement différente de la fatigue ; je n’arrive pas à sortir du lit… ça change ma vie. »

– Wendy, atteinte de CBP

Comprendre la fatigue

Comprendre la fatigue

• La fatigue est une affection distincte et débilitante qui peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie1

• Elle accompagne souvent des maladies auto-immunes telles que la cholangite biliaire primitive (CBP), le lupus, la sclérose en plaques et d’autres maladies inflammatoires chroniques2

• Bien que la fatigue puisse souvent être soulagée par le repos ou le sommeil, la fatigue est une maladie chronique qui n’est pas améliorée par le repos1

• La fatigue est persistante, accablante et disproportionnée par rapport à l’activité. Elle affecte le fonctionnement physique, émotionnel et mental, interférant souvent avec la vie quotidienne2

À propos de CBP

La CBP est une maladie hépatique cholestatique, auto-immune, évolutive et rare, dont la prévalence augmente à l’échelle mondiale3

Les symptômes les plus courants de la CBP

La fatigue

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Le prurit (démangeaisons)

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La fatigue est un symptôme courant et débilitant de la CBP

La fatigue touche jusqu’à 80% des personnes atteintes de CBP

La fatigue touche jusqu’à 80% des personnes atteintes de CBP

Et jusqu’à 20 % d’entre elles souffrent d’une fatigue sévère.

 

La fatigue n’est pas simplement un effet secondaire d’autres symptômes tels que le prurit.

Bien que le prurit puisse contribuer à l’expérience de la fatigue, les recherches montrent que les deux symptômes ne sont que faiblement corrélés7, indiquant que des mécanismes distincts sont impliqués.

Cela suggère que la fatigue peut s’améliorer de manière indépendante grâce à une intervention ciblée, renforçant ainsi son statut de maladie traitable.

La fatigue est une condition mesurable

La fatigue est une condition mesurable

La fatigue est cliniquement significative dans la CBP

La fatigue dans la CBP n’est pas liée au stade de la maladie ou à l’étendue des lésions hépatiques et peut même persister après une transplantation hépatique.8 Des études montrent que jusqu’à 37 % des personnes atteintes de CBP continuent de ressentir de la fatigue après une transplantation hépatique, ce qui en fait une affection qui nécessite une attention particulière.9

*La fatigue intense est une cause importante d’altération de la qualité de vie10
** La fatigue est évaluée à l’aide d’outils validés de résultats rapportés par les patients1

Bien que la fatigue soit courante chez les personnes atteintes de CBP, il existe désormais des preuves que certains traitements de la CBP peuvent améliorer la fatigue.7,9

Découvrir la science de la fatigue dans la CBP

Découvrir la science de la fatigue dans la CBP

Des techniques avancées d’imagerie cérébrale montrent des changements dans l’activité cérébrale et la connectivité associés à la fatigue chez les personnes atteintes de CBP.11

Des recherches récentes suggèrent que la fatigue dans la CBP est liée à une communication perturbée entre les zones cérébrales impliquées dans le contrôle moteur, le traitement sensoriel et la régulation émotionnelle.12

Une lutte quotidienne qui touche tous les aspects de la vie

La fatigue peut avoir une série d’impacts physiques, émotionnels et cognitifs qui peuvent perturber profondément la qualité de vie:

Jusqu’à 55 % des personnes atteintes de CBP et souffrant de fatigue sévère présentent des symptômes cognitifs cliniquement significatifs.14

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Moins de 20 % des personnes atteintes de CBP et souffrant de fatigue sévère sont capables de travailler.16

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« Parfois, il est difficile de passer une journée au travail… et cela a un impact sur votre vie sociale… même parler peut-être un effort lorsque vous luttez contre la fatigue. »

– Jo, vivant avec la CBP

Les conséquences profondes de la fatigue

Les conséquences profondes de la fatigue

La fatigue n’est pas seulement un symptôme : c’est un fardeau global et de grande portée qui a des répercussions qui s’étendent bien au-delà de l’individu.

Cela transfère souvent les responsabilités quotidiennes sur la famille et les soignants, ce qui entraîne une détresse émotionnelle et des difficultés financières.16,17

Cela peut également contribuer à une réduction de la participation au marché du travail et à une retraite anticipée.18,19

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Jusqu’à 60 % des personnes atteintes de CBP signalent une perte de productivité

À mesure que les symptômes progressent, de nombreuses personnes ne peuvent plus se permettre les soins nécessaires pour leurs maladies chroniques ou de longue durée, comme la CBP. Ceci peut amener les proches à fournir des soins gratuits, ce qui peut entraîner une perte d’emploi et de salaire.17,18

La fatigue reste sans réponse

La fatigue reste sans réponse

Malgré sa prévalence et son impact, la fatigue reste mal gérée et souvent négligée dans les soins cliniques.8

Bien qu’il existe des outils validés et des seuils cliniques pour suivre la fatigue, ils ne sont pas systématiquement mis en œuvre dans la pratique,20 ce qui entraîne des occasions manquées de gestion.

Nouvelle ère dans la gestion de la fatigue de la CBP

Il existe un besoin crucial d’améliorer la reconnaissance, la mesure de routine et la communication ouverte autour de la fatigue dans la CBP, non seulement en tant que symptôme, mais en tant que condition fondamentale qui a un impact significatif sur la qualité de vie.

Le traitement doit aller au-delà de la biochimie du foie et s’attaquer à la fois à la progression de la maladie et au fardeau des symptômes, comme la fatigue. Les professionnels de la santé doivent voir et traiter la personne dans son ensemble, et pas seulement la maladie du foie.

  1. Younossi et al. 2024 Assessment of fatigue and its impact in chronic liver disease. J Hepatol. 81(1 ), pp. 123–134.
  2. Morris et al. 2015. Central pathways causing fatigue in neuro-inflammatory and autoimmune illnesses. Neurosci Biobehav Rev. 52, pp. 58–92.
  3. Galoosian A, et al. 2020. Clinical updates in primary biliary cholangitis: trends, epidemiology, diagnostics, and new therapeutic approaches. J Clin Transl Hepatol. 8(1),
    pp. 49-60
  4. Ahmed 2022. Functional, Diagnostic and Therapeutic Aspects of Bile.105-120.
  5. Chalifoux SL, et al. 2017. Extrahepatic Manifestations of Primary Biliary Cholangitis. Gut. 15;11(6 ):771-780.
  6. Jopson, L and Jones, D. 2015. Fatigue in Primary Biliary Cirrhosis: Prevalence, Pathogenesis and Management. Dig Dis. Suppl 2:109-14
  7. Jones et al., Elafibranor improves fatigue versus placebo in patients with primary biliary cholangitis, with limited correlation with pruritus: Analyses from the phase III EL ATIVE® trial. Poster presented at the EASL Congress May 2025.
  8. Toussaint, A, et al. 2022. Factors associated with severity and persistence of fatigue in patients with primary biliary cholangitis: study protocol of a prospective cohort study with a mixed-methods approach. BMJ open. 12(12): e061419.
  9. Shahini and Ahmed, 2021. Chronic fatigue should not be overlooked in primary biliary cholangitis
  10. Lynch et al. 2022. Understanding fatigue in primary biliary cholangitis. World Journal of Hepatology. 14(6 );111.
  11. Hirschfield et al 2018. The British Society of Gastroenterology/UK-PBC primary biliary cholangitis treatment and management guidelines. Gut. 67(9 ), pp. 1568–1594.
  12. Mosher, VA, et al. 2017. Primary biliary cholangitis alters functional connections of the brain’s deep gray matter. Clinical and translational gastroenterology. 8(7 ):e107.
  13. Maetzler, W, et al. 2024. Fatigue-related changes of daily function: Most promising measures for the digital age. Digital Biomarkers. 8(1 ), 30-39.
  14. Phaw et al. 2021. Understanding Fatigue in Primary Biliary Cholangitis. Clin Liver Dis (Hoboken). 18(2 ), pp. 47–51.
  15. Gungabissoon U, et al. 2022. Disease burden of primary biliary cholangitis and associated pruritus based on a cross-sectional US claims analysis. BMJ Open
    Gastroenterol. 9(1 ), p.e000857.
  16. Khanna et al. 2018. Rituximab for the treatment of fatigue in primary biliary cholangitis (formerly primary biliary cirrhosis): a randomised controlled trial. J Hepatol.
    69(5 ), pp. 946–953.
  17. Luk KM, et al. 2020. The Annual Direct and Indirect Health Care Costs for Patients with Chronic Pruritus and their Determining Factors. J Invest Dermatol. 140:699-701 e5.
  18. Statistics OfN. Unpaid care, England and Wales: Census 2021. Available at: https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/healthandsocialcare/healthandwellbeing/bulletins/unpaidcareenglandandwales/census2021. Accessed August 2025.
  19. C Levy, et al. 2023. Understanding the Experience of Patients with Primary Biliary Cholangitis and Pruritus. Abstract presented at ISPOR, 7-11 May 2023, Boston.
  20.  Parikh-Patel, A, et al. 2002. Functional status of patients with primary biliary cirrhosis. Official journal of the American College of Gastroenterology. 97(11): 2871-2879.
  21.  Freer A, et al 2024. A home-based exercise programme attenuates fatigue in primary biliary cholangitis: Results from the EXCITED clinical trial. JHEP Reports.
    6(12):101210.

Sandra Silvestri, d’Ipsen, a rencontré le Dr Laura Cristoferi, le Professeur Mark Swain et le Professeur David Jones pour explorer les dernières données probantes sur la prise en charge de la cholangite biliaire primitive (CBP), une maladie auto-immune rare. Lors de la discussion, les intervenants ont souligné l’importance d’approches de soins holistiques et individualisées, ainsi que de permettre aux patients de jouer un rôle actif dans la prise en charge de leur maladie. Ils ont également évoqué la nécessité de prendre en compte les symptômes les plus importants pour les patients afin d’améliorer leur pronostic et leur bien-être général. 

Le parcours de chaque personne atteinte de CBP est unique. Si ralentir la progression de la maladie est une priorité, la gestion des symptômes est également primordiale pour les personnes atteintes de CBP, car ce sont souvent les aspects qui impactent le plus leur vie. Deux des symptômes les plus fréquents chez les personnes atteintes de CBP sont la fatigue et le prurit (démangeaisons). 

La fatigue touche jusqu’à 80 % des personnes atteintes de CBP1, dont 20% la considèrent comme importante ou altérant leur qualité de vie2. En tant que symptôme distinct de la CBP, la fatigue peut considérablement altérer le fonctionnement quotidien, limiter l’activité physique et affecter le bien-être émotionnel, indépendamment du prurit. Elle nécessite donc une reconnaissance et une prise en charge spécifiques en tant que symptôme distinct de la CBP. 

« Il est encourageant de constater l’évolution de la recherche, au point où l’on se demandent plus seulement si les personnes atteintes peuvent vivre longtemps avec leur maladie, mais plutôt si elles vivent réellement une bonne qualité de vie. » – Mark Swain, hépatologue à l’Université de Calgary, au Canada 

L’amélioration des connaissances scientifiques sur les symptômes de la CBP et leur biologie a permis de reconnaître que la fatigue, autrefois simplement qualifiée de « fatigue », pourrait être liée à une voie biologique. À mesure que nous comprenons l’ensemble des symptômes et les mécanismes qui les sous-tendent, la prise en charge de la CBP peut devenir plus éclairée et adaptée à des besoins spécifiques. 

Il est essentiel d’améliorer la compréhension de la CBP par les patients, et les professionnels de santé doivent prendre le temps d’expliquer les aspects clés de la maladie, comme le taux de phosphatases alcalines. Il est tout aussi important d’écouter attentivement et de valider le vécu des personnes atteintes de CBP. Ensemble, ces actions aident les personnes atteintes de CBP à se sentir plus autonomes et à jouer un rôle actif dans leurs soins et à collaborer avec leur équipe soignante pour gérer la CBP dont elles souffrent. 

Notre compréhension de l’hétérogénéité de la CBP s’améliore, et il est clair que la prise en charge nécessite plus qu’une surveillance de routine. Elle exige une approche personnalisée et holistique qui va au-delà des résultats de laboratoire et se concentrer sur les symptômes les plus importants pour chaque personne atteinte de CBP. 

Références

  1. Faisal, A., 2024. Understanding fatigue and pruritus in primary biliary cholangitis. Clinical Liver Disease, 23;1, p.e0216. 
  1. Jopson, L. and Jones, D.E., 2015. Fatigue in primary biliary cirrhosis: prevalence, pathogenesis and management. Digestive Diseases, 33(Suppl. 2), pp.109-114. 

Les six premiers mois de 2025 ont été exceptionnels pour Ipsen. Nous avons enregistré une forte croissance dans nos trois aires thérapeutiques — Maladies Rares, Oncologie et Neurosciences — illustrant la solidité de notre stratégie et l’engagement de nos équipes. 

Nous avons également réalisé des avancées remarquables dans notre pipeline et notre portefeuille, avec de nouvelles autorisations et des actifs prometteurs entrant en développement clinique. Ces étapes clés témoignent de notre engagement constant en faveur de l’innovation et de l’impact sur les patients. 

Le second semestre s’annonce tout aussi passionnant, avec des jalons majeurs attendus qui renforceront encore notre position et apporteront de nouveaux espoirs aux patients dans le monde entier. 

Chez Ipsen, nous ne faisons pas que mettre en œuvre notre stratégie — nous transformons des vies. Car nous croyons que chacun mérite de vivre pleinement

Joris est un garçon de sept ans et demi, plein de vie, dont le parcours a exigé beaucoup de force et espoir – de sa part comme de celle de ses proches. À seulement quatre semaines, Joris a commencé à présenter des symptômes inhabituels : vomissements, changements dans ses habitudes alimentaires, et des selles très pâles. Inquiète, sa mère, Maria, l’a emmené voir un pédiatre. Incapable d’identifier le problème, celui-ci les a orientés vers un hôpital spécialisé en hépatologie pédiatrique. Une prise de sang a révélé des valeurs hépatiques anormales, nécessitant une hospitalisation urgente pour approfondir le diagnostic.

Les médecins ont suspecté une atrésie des voies biliaires — une maladie du foie rare touchant les nourrissons, qui provoque une obstruction des canaux. Les symptômes incluent une jaunisse persistante, un foie durci, un abdomen gonflé, des selles claires et urine foncée, qui durent au-delà des deux premières semaines de vie.

Les médecins ont réalisé une intervention exploratoire : si le foie de Joris paraissait sain, certaines inquiétudes subsistaient.

« Je me sentais angoissée et je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait. C’était très difficile en tant que mère. »

À trois mois, un examen crucial a confirmé le diagnostic : atrésie des voies biliaires. À cet âge, les médecins ont jugé qu’il était trop tard pour l’intervention de Kasai, une opération qui redirige la bile hors du foie. La seule chance de survie pour Joris était une greffe de foie.

Maria et son mari ont alors envisagé la possibilité de devenir donneurs vivants, et les tests ont confirmé que Maria était compatible.

Lorsque l’état de Joris s’est aggravé, ils ont pris la décision difficile mais nécessaire de procéder à la greffe. L’opération a eu lieu le 4 décembre et a été un succès. Mais des complications ont suivi : sa vésicule biliaire a été retirée et ses canaux biliaires ajustés, entraînant des difficultés post-opératoires. Des drains ont été nécessaires pendant un an pour soutenir sa guérison, mais il a fini par se rétablir.

Aujourd’hui, ses cicatrices – qu’il ne remarque même plus – racontent une histoire de résilience.Il croque la vie à pleines dents, réussit à l’école, adore nager et s’est  découvert une passion pour le baseball. Son parcours, marqué par l’incertitude et la persévérance, a fait de lui un enfant fort et déterminé.

Maria repense à cette expérience avec gratitude — envers les progrès médicaux, le soutien de sa famille, et l’accès à l’information. Grâce à ses recherches, elle a mieux compris la maladie. Cette connaissance a atténué le choc du diagnostic et lui a permis de prendre des décisions éclairées, en toute confiance.

Références

  1. Antala S & Taylor SA. Clin Liver Dis 2022;26:341–354.​

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À seulement neuf ans, Suzanne est une jeune fille brillante et créative qui aime danser, dessiner, explorer les bois et observer les oiseaux. Bien qu’elle soit atteinte du syndrome d’Alagille (SAG), une maladie génétique rare, elle profite de la vie avec enthousiasme et curiosité.

Le syndrome d’Alagille (SAG) affecte principalement le foie, mais peut également toucher d’autres organes, notamment le cœur, le cerveau, les os et les yeux.[i] Chez les bébés atteints du SAG à la naissance, le foie dispose de moins de voies biliaires, ce qui signifie que la bile et les toxines ne peuvent pas s’écouler normalement. Et, par conséquent, elles s’accumulent dans le corps, provoquant l’affection connue sous le nom de cholestase.[ii] Cette accumulation est responsable de l’un des symptômes les plus courants et les plus perturbants du SAG : le prurit ou les démangeaisons intenses.

« Cette maladie m’énerve et je veux juste qu’elle disparaisse, qu’elle ne fasse plus partie de mon corps. » – Suzanne

Peu de temps après sa naissance, la mère de Suzanne, Céline, pressentait que quelque chose n’allait pas. Malgré une grossesse et un accouchement qui se sont déroulés dans de bonnes conditions, Suzanne pleurait souvent et avait le teint jaune. Un commentaire fortuit d’un orthophoniste a confirmé les inquiétudes de Céline, conduisant à un diagnostic de SAG.

L’une des plus grandes difficultés à laquelle Suzanne a été confrontée était un prurit sévère, une démangeaison incessante, qui a commencé alors qu’elle n’avait que neuf mois. La perturbation était si intense que Céline devait souvent se lever plusieurs fois par nuit pour la réconforter, ce qui a entraîné des années d’épuisement et de tension émotionnelle pour toute la famille. Comme de nombreux aidants d’enfants atteints de maladies rares, Céline doit gérer les difficultés quotidiennes tout en maintenant l’équilibre entre les soins et les rythmes de la vie familiale.

« Je devais me lever presque toutes les nuits, voire plusieurs fois dans la nuit, pour la calmer et l’apaiser. Et c’était très difficile. Il fallait aussi que je puisse assurer la journée, et puis le fait de devoir se lever la nuit fatigue forcément, même si l’on est une maman aidante » – Céline

Aujourd’hui, grâce à des soins efficaces, Suzanne continue de prendre plaisir à ses activités quotidiennes. Les organisations de patients comme l’AMFE (Association Maladies du Foie depuis l’Enfance) ont également été une bouée de sauvetage pour toute la famille, offrant aux personnes qui vivent avec des maladies rares du foie, un soutien vital, un lien et une communauté.

Chez Ipsen, nous travaillons en étroite collaboration avec la communauté des personnes atteintes de maladies rares du foie pour comprendre ce qui est le plus important. En collaborant avec la communauté, nous nous efforçons de sensibiliser, de raccourcir le parcours jusqu’au diagnostic et de réduire le fardeau émotionnel et physique que les familles comme Céline et Suzanne doivent porter. Pour nous, il est primordial de contribuer à améliorer leur vie.

Réferences

  1. .Bufler, P., Howard, R., Quadrado, L., Lacey, G., Terner-Rosenthal, J., Goldstein, A., Vig, P., & Kelly, D. (2025). The burden of Alagille syndrome: Uncovering the potential of emerging therapeutics – A comprehensive systematic literature review. Journal of Comparative Effectiveness Research, 14(2). https://doi.org/10.57264/cer-2024-0188
  2. National Organization for Rare Disorders. Rare Disease Database: Alagille Syndrome. Disponible sur : https://rarediseases.org/rarediseases/ alagille-syndrome. Consulté en mai 2025

L’Assemblée générale mixte 2025 d’Ipsen S.A. a eu lieu 21 mai 2025, à Paris, en France.

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Le 21 mai, l’Assemblée générale a été filmée et retransmise en direct. Cliquez sur le lien pour visionner le replay.

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Les résultats financiers du premier semestre ont été publiés le 16 avril 2025 à 7H00 et une conférence téléphonique a eu lieu à 14H00 CET.

À propos d’Ipsen

Nous sommes un groupe biopharmaceutique mondial focalisé sur la mise au point de médicaments innovants pour les patients dans trois domaines thérapeutiques : l’Oncologie, les Maladies Rares et les Neurosciences.

Notre portefeuille de produits en R&D s’appuie sur l’innovation interne et externe et sur près de 100 ans d’expérience de développement au sein de hubs mondiaux aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni. Nos équipes, présentes dans plus de 40 pays, et nos partenariats à travers le monde nous permettent de proposer nos médicaments aux patients dans plus de 100 pays.

Ipsen est coté à Paris (Euronext : IPN) et aux Etats-Unis à travers un programme d’American Depositary Receipt (ADR : IPSEY) sponsorisé de niveau I. Pour plus d’informations, consultez ipsen.com

IPSEN EN BREF

Notre vision est d’être un groupe biopharmaceutique de taille moyenne leader au niveau mondial qui se concentre sur les médicaments transformateurs en oncologie, les maladies rares et les neurosciences.

Découvrez Ipsen en deux pages ; nos produits et chiffres clés, nos objectifs et notre stratégie.

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Si vous rencontrez des difficultés pour vous inscrire à la conférence téléphonique destinée aux investisseurs et analystes, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : khalid.deojee@ipsen.com